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Même si la moyenne d’âge des personnes sur Malt est de 37 ans, le freelancing séduit de plus en plus les moins de 25 ans.  Qu’est ce qui justifie cela selon toi ? 

Il y’a de nombreux arguments en faveur du freelancing versus CDI. D’abord, on gagne mieux sa vie en étant freelance. On m’a proposé plusieurs fois de travailler en CDI, avec des salaires allant jusqu'à 60K (à mon âge, ce n’est pas tous les jours !). Mais lorsque je fais mes calculs, je me retrouve à gagner 2X fois plus en faisant la même chose mais en tant que freelance (même après imposition). D’autant plus que j’ai pu bénéficier de l’ACRE, qui n'est pas uniquement dédié aux jeunes. À 25 ans, il y a donc très peu de risques d'ouvrir une micro entreprise, on n’y perd rien !

En freelance, je gagne 2 fois plus de ce que je suis capable de gagner en CDI.

Samuel Benhamou

Par ailleurs, lorsque l’on est freelance, on bénéficie d’une liberté de s'organiser et de travailler en fonction de sa productivité. Ce qui importe le plus, c’est d'apporter de la valeur et de produire des résultats pour le client, plutôt que de se soucier des horaires ou du lieu de travail. En freelance, je n’ai plus le souci du fameux présentéisme, encore trop en vigueur en entreprise. Je travaille en fonction de ma productivité et je ne suis plus contraint par la notion traditionnelle de week-end ou de semaine : j’adapte mes horaires de travail selon ma productivité. Finalement, j’ai des horaires irréguliers mais qui s’adaptent à mes besoins. Lorsque je suis très productif, je peux alors être sur plusieurs projets en même temps, et c’est aussi l’un des avantages du freelancing : travailler sur des projets multiples et très variés, ce qui n'est pas toujours le cas en CDI.

Globalement, je dirais que le freelancing attire aujourd’hui de plus en plus de jeunes, car ça permet de progresser dans sa carrière plus rapidement, d’avoir un salaire très confortable et d'adapter son travail à son mode de vie, et non l’inverse. 

Est-ce que le métier de développeur te semble particulièrement propice au freelancing ?

Oui complètement ! Mais je pense aussi que beaucoup d’autres métiers sont compatibles avec le freelancing. Être freelance, ce n’est pas seulement un statut, c’est vraiment un état d’esprit. A 21 ans j’ai pris la décision d’être freelance et de créer mon profil Malt, mais je n’ai pas décidé cela du jour au lendemain. J’étais juste jeune, motivé, sans pression financière car vivant chez mes parents et j’avais plein d’idées. Mes cours et mon expérience m'ont permis de renforcer ma confiance en moi et de prendre conscience de mes capacités. C’est vraiment ce qui m'a aidé à surmonter mes peurs et me lancer. Et puis j’ai eu l’occasion de travailler rapidement sur divers projets, donc j’ai l’impression d’avoir appris beaucoup de choses très vite. Les personnes en CDI avec qui je travaille me transmettent leurs connaissances, ce qui me permet de me former continuellement, sinon je me forme moi-même en fonction des demandes clients.

Le CDI représentait pour mon avenir professionnel une réelle zone de confort mais j’avais besoin de davantage de challenges.

Je veux être payé en fonction de la valeur que je crée et pas du temps que je passe dessus.

Samuel Benhamou

Alors le CDI… jamais de la vie ?

Non, ce n'est pas le cas. J’ai travaillé il y a peu en présentiel, avec tous les autres salariés de l’entreprise pour laquelle je suis en freelance et j’aime aussi le fait d’avoir des collègues et d’être intégré dans la vie de l'entreprise. Donc je ne dirais pas que je n’aime pas le CDI, mais pour l’instant, je ne souhaite pas m’engager et surtout je sais que la vie professionnelle et personnelle de freelance me manquerait. Je travaille la plupart du temps en remote, et je vais souvent dans des espaces de coworking pour contrer l’isolement. Ça me convient parfaitement, j’aime ce style de vie. 

Je suis investi dans mon travail de développeur et j'ai pour projet d'utiliser les connaissances que je vais encore acquérir au fil des années pour m'orienter davantage vers l'entrepreneuriat, qui est la deuxième partie de l’iceberg du métier de freelancer. Et qui sait, peut-être créer mon entreprise dans le secteur de la tech ou un Saas.

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