« Le plus dur dans le Social Ads, ce n’est pas d’obtenir de bons résultats, mais plutôt de les garder dans le temps malgré le scaling », explique Kévin Bucher, expert Facebook et Native Ads et freelance sur Malt.
Chaque personne travaillant dans le marketing comprend aujourd’hui que les publicités sur les médias sociaux sont un levier important dans l’acquisition de clients et la génération de leads. Mais quelle est la bonne stratégie à adopter ? Et comment faire évoluer sa stratégie sans exploser son budget ?
Pour obtenir des réponses, nous avons échangé avec Kévin Bucher, expert Facebook et Native Ads et freelance sur Malt.
Cette vidéo fait partie d’une série intitulée « The Free Experts » où nous partageons l’expertise de notre communauté de freelances. Découvrez une autre vidéo de la série, dans laquelle Françoise Terrenes parle de l’expérience client et de son rôle de plus en plus important en 2022.
Transcript
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vous et sur votre parcours ?
Enchanté, moi c’est Kévin Bucher. Cela fait plus de six ans que je travaille dans le digital et plus spécifiquement dans l’acquisition. J’ai notamment travaillé chez Pichet et Dolead, qui sont deux gros acteurs de la lead génération, où j’ai eu l’opportunité de monter le pôle Facebook ads et native ads. C’est vraiment là où je me suis spécialisé dans l’acquisition de nouveaux clients sur ces deux réseaux.
Est-ce que la génération de leads sur les réseaux sociaux est vraiment utile/rentable ?
La réponse c’est oui. C’est certain à 100%. Les social ads sont très complémentaires à Google. Surtout, ça n’empiète pas vraiment sur le volume de Google. Ce qui est très intéressant avec Facebook et les autres réseaux sociaux, c’est que c’est des réseaux de push marketing. C’est ça la grosse différence avec Google.
Avec Google généralement, on cible les utilisateurs qui sont dans une démarche active. À contrario, sur le social ads, étant donné que c’est du push marketing, on va cibler des personnes qui n’ont pas forcément fait la demande active de voir cette publicité. Du coup, en théorie, le volume est illimité. En théorie seulement, parce qu’en pratique il est limité par le nombre d’utilisateurs actifs et le nombre de personnes intéressées par le produit ou service.
Sur ces réseaux comme sur Google, il est possible de contrôler sa croissance grâce à une stratégie d’acquisition totalement maîtrisée. Maîtrisée au niveau du volume de leads qu’on génère. C’est-à-dire aller chercher plus de leads entrant pour récolter de la data et des leads à traiter. Maîtrisée avec une acquisition qui est plus rentable. Cela veut dire acheter moins cher grâce à des campagnes et une stratégie plus optimisée. Et enfin maîtrisée au niveau de la qualité des leads. Par qualité, j’entends à quel point les leads générés sont intentionnistes. C’est-à-dire qu’ils ont de l’intention dans leur action et qu’ils sont dans une démarche vraiment active de passer à l’action. Ça veut dire aller chercher un meilleur coût d’acquisition client final.
Comment faut-il contrôler le volume de leads et les coûts d’acquisition ?
Si on veut avoir plus de volume sans faire exploser nos coûts, il faudra forcément passer par l’amélioration du CPL. Pour cela, il faut une stratégie d’acquisition qui soit maîtrisée, avec une approche d’amélioration continue. Il faut avoir en tête que sur Facebook, mais aussi sur d’autres réseaux et sur Google, les résultats ne peuvent pas être bons immédiatement. Ça passe forcément par des tests. Moi, j’utilise toujours une méthode d’amélioration continue qui s’appelle la méthode TAI.
Le premier “T”, c’est le test. On va ajouter de nouvelles idées à tester dans la machine.
Ensuite le “A” c’est l’analyse. On va analyser les résultats de tout ce qu’on vient de tester. On va comprendre ce qui est bien et ce qui n’est pas bien.
Le ‘I’ c’est l’itération. Une fois qu’on a compris ce qui est bien, on va essayer de trouver ce qu’on peut encore améliorer et en quoi on peut être encore meilleur pour ensuite relancer de nouveaux tests.
Cette méthode est utilisable à l’infini pour s’améliorer tout le temps. C’est idéal pour l’acquisition, étant donné qu’on a beaucoup de datas, et que l’on sait exactement ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas avec peu de budget. C’est sur ça qu’il faut travailler et une fois qu’on a ça en tête, il faut savoir sur quoi tester.
Pour moi, il faut toujours partir des axes créatifs comme base. Ça représente l’idée centrale d’une campagne qui vise à réduire un frein ou, au contraire, à développer une motivation de la cible. C’est vraiment illustrer la promesse de base faite aux prospects ciblés via les messages qu’on met en avant.
Une fois qu’on a ça en tête, il faut construire un funnel adapté à chaque axe créatif avec des landings pages et des créas optimisées pour les arguments qu’on souhaite mettre en avant. Un exemple très simple pour les énergies renouvelables, les panneaux solaires, il y a énormément de personas différentes. On peut avoir des personnes intéressées par l’écologie, des personnes intéressées par les économies réalisables et des personnes qui sont intéressées par les nouvelles technologies ou la dernière génération de panneaux solaires. Il faudra bien adapter à chaque fois les landing pages et les créas à chaque personas.
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